Solmondo active la concurrence entre les assureurs pour offrir aux banques des opportunités de partage de risques :
- pour la confirmation des Lettres de Crédit
- pour les crédits acheteur moyen terme
ou les crédits fournisseurs escomptés
(3 à 5 ans sur acheteur privé)
- lors de l’émission de cautions
Nos clients exportateurs sont souvent à la recherche de financements. Ces diverses collaborations entre banques et assureurs constituent de belles opportunités de business par leurs effets de levier.
Le marché privé d'assurance-crédit à moyen terme offre des capacités encore en croissance en 2019.
Ce marché, contrairement au marché de l'assurance-crédit à court terme, n'a jamais été défaillant malgré la crise de 2008 et ses capacités ont doublé depuis 2012 avec près de 3 milliards de dollars disponibles pour une opération. Les durées continuent à augmenter : 5 ans, 7 ans, et même 15 ans pour certaines opérations.
Selon les années, les banques représentent entre un tiers et la moitié des opérations du marché.
- Emission de garanties
- Confirmation de lettres de crédit
- Escompte de créances avec ou sans recours
- Crédit Acheteur / Crédit Fournisseur
- Crédit-bail sur les biens d'équipement
- Financement matières premières
- Financement d'actifs
- Financement de projets
- Non-trade related
Depuis la crise bancaire de 2008, les banques françaises et plus généralement européennes ont considérablement réduit leurs activités de financement à l’export.
Dans ce contexte, les banques ont largement développé l’utilisation des garanties publiques des différents Ecas* pour l’assurance de leurs financements export, plutôt que d’utiliser des couvertures d’assureurs privés.
Depuis 2005, le marché d’assurance privée des crédits à moyen terme n’a cessé de progresser pour atteindre en 2019 plus de 50 assureurs, non seulement à Londres mais aussi à Paris qui regroupe maintenant environ un tiers de la capacité théorique mondiale par opération (près de 3 milliards d'€ par opération en 2019).
Les grandes banques utilisent très activement le marché des assureurs pour partager leurs encours de risques (lettres de crédit, financement de matières premières …) avec des marges stimulantes.
Toutefois, certaines banques affichent une politique de recours systématique aux assureurs publics, excluant totalement le recours au marché privé, notamment pour les exportations des PMEs.
En effet, il semble que les modèles internes de certaines banques continuent à privilégier lourdement la signature souveraine des ECAs alors que la qualité de signature des assureurs sur ce marché moyen long terme se situe au-dessus de A avec
9 compagnies notées AA.
Par exemple, nous avons vécu la situation suivante : ayant trouvé pour l’exportateur une solution d’assureur privé moins chère que celle de l’assureur public, notre solution a été écartée en raison d’un sur-coût de 2 points de marge dû au différentiel de signature (assureur public/assureur privé).
Cet écart de traitement semble disproportionné et ne tient pas compte de la réalité financière que représentent les assureurs privés.
Ceci est regrettable pour les exportateurs car la situation de concurrence exceptionnelle de ce marché organisé avec des courtiers spécialisés offre des solutions ultra-compétitives meilleures (plus souples et moins chères) que celles proposées par les ECAs qui sont soumis aux règles de l’Arrangement OCDE.
*Ecas : Export credit agencies